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 Chapeau feutre et spaghettis sont de retour à Gotham ...

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Chapeau feutre et spaghettis sont de retour à Gotham ... Empty
MessageSujet: Chapeau feutre et spaghettis sont de retour à Gotham ...   Chapeau feutre et spaghettis sont de retour à Gotham ... EmptyVen 8 Jan - 23:01

Gotham City ... Quel enfer.

Alors que je regarde attentivement ma ville au loin, je ne peux que juger ce qui se passe. Le calme avant la tempête, ce moment presque divin où l'on sent l'électricité dans l'air, ce moment où l'on sait qu'une chose affreuse se prépare dans les ombres. Je connaissais bien l'ombre, je connaissais parfaitement ce qu'était la maladie qui rongeait cette ville. J'étais sorti d'Arkham. J'avais vu et palpé la folie qui y sévissait. Je n'avais pas pû assisté à l'enterrement de mon père il y'a de ça de nombreuses années, j'ai même survécut aux explosions du Joker, j'avais eu de la chance, mais pas ma famille, pas l'empire qui me revenait de droit. Mario était parti, envolé, laissant la famille Falcone dans une merde noire, sans tête pour la diriger, sans espoir de survie. Quel jour sommes-nous déjà ? Tout ça s'empile de trop dans ma tête, j'ai besoin de réfléchir, et de prendre des calmants. Je sors de ma poche un petit tube rempli de gélules, au moins, quand j'en prenais une, Holiday se calmait, et je ne l'entendais plus avant un petit moment. J'étais calme, serein, tandis que Grazie, mon homme de main, me ramène dans ce qui reste de l'empire de mon père. Le 70 Falcone 70 fut détruit, rasé pendant le cataclysme qui avait détruit le repaire de la famille Falcone depuis son arrivée à Gotham il y'a presque cent ans. Maintenant, il fallait rebâtir, encore et encore. Toujours. C'était normal à Gotham City. Si une tête d'une hydre tombe, une autre doit repousser, c'était la survie du crime organisé qui était en jeu, et pour tout dire, Gotham City avait besoin d'une criminalité pleine de classe et d'assurance. J'étais ce renouveau, moi, Alberto Falcone. Alors que je regarde les rues défiler devant moi, je ne peux m'empêcher de repenser à tout ce parcours que j'avais établi. La mort des dirigeants de la Mafia, la mort de mon père, la mort de Sofia et la fuite de Mario. Que restait-il ? Peut-être cette bâtarde de Kitrina qui devait trainer dans une ruelle, en train de crever la gueule ouverte ? Ou bien qu'elle devait être en train de sucer pour deux dollars pour avoir sa dose de came ? Rien à faire. Kitrina n'était qu'une petite pute qui méritait son sort. Elle n'était, et ne serait jamais une Falcone. Même si elle fait partie des vilains petits secrets de la famille. Je regarde le journal, et je peux voir le titre, pénible, qui fait référence à ma sortie de l'asile. Pénible asile où mes seuls contacts était de toiser du regard cet imbécile de Julian Day, alias l'Homme Calendrier. Il ne s'était pas remis de la fois où je l'avais tabassé à mort, alors qu'il tentait de me suggérer le suicide, dans le manoir de mon père. Il tentait de faire de moi un paria, de dire que j'étais responsable de tout, et que le fantôme de Carmine Falcone errait dans ma tête. Il l'avait payé, et chèrement.

"Alberto Falcone : Libre ! Holiday reviendra-t'il ? Terreur prévue à Gotham pour la St Valentin ?"


Ainsi le Gotham Globe et l'Herald de Gotham titraient mon retour d'une façon presque offensante. Les imbéciles, vraiment. J'étais un peu peiné, après tout, ils n'oubliaient certainement pas que mon père les menaçait quand il était le chef de la ville. Les histoires et les choux gras de la presse ne m'intéressent pas. Vraiment pas. Et pour tout dire, je préférais me concentrer sur l'avenir de ma ville. La Mafia était au point mort, le Joker était mort, et il fallait maintenant saisir le bon moment pour revenir sur le devant de la scène. Comment j'allais faire ? Déjà, j'allais me charger personnellement des anciens pourris qui pourraient très bien devenir une gêne dans mes affaires. Me débarrasser modo allegro de Thorne, Stromwell et des vieux fossiles qui hantent cette ville comme des fantômes pénibles et ennuyeux. J'observe avec un petit intérêt ce qui se passe dans la presse de Gotham City. Rien de bien redondant, l'activité criminelle semble soudain s'être tarie. Que s'est-il passé alors ? Devions-nous croire que Gotham City entrait dans une ère un peu plus calme ? Difficile à croire, c'est certain. Néanmoins, je savais qu'il serait temps pour moi de redevenir quelque chose de plus ... charismatique. Et de faire amende honorable pour laver le nom de ma famille. La voiture s'arrête, enfin, Grazie s'arrête devant un boui-boui en plein Chinatown. Ce n'était pas très luxueux, mais c'était tout ce qu'il restait de l'empire Falcone après le passage du Joker, et de tous les autres criminels qui avaient ruiné les plans de ma famille pendant toutes ces années, longues et difficiles. Je sors une cigarette avant de ruminer. Je pousse la porte, et l'intérieur me surprend néanmoins. Richement meublé, protégé, système de reconnaissance facile WayneTech, du bon travail, rien de plus. Alors que je regarde l'ensemble des protections, au moins, personne ne pourrait venir me faire chier, et s'en prendre à ma vie. Portes blindées, fenêtres renforcées, rien de tel pour assurer ma tranquillité. Et le mieux, j'avais l'anonymat de cette bâtisse, achetée en urgence pour combler certaines dettes d'immobilier. Un tableau, celui de Carmine Falcone, trône au-dessus du bureau d'affaires. Je le regarde, doucement, avant de jeter un regard sur un petit passage qui mène discrètement à ma chambre personnelle. Cet endroit est un bunker, et je pourrais tenir pendant quelques temps ici. Il était temps que Gotham redevienne un lieu de gloire dédié à l'empire des Falcone. Il faudra avec le temps, reprendre les activités dans le domaine de la drogue. Jadis, le pâvot était cultivé à Gotham City, et Carmine Falcone l'avait développé pour en faire son fer de lance. Maintenant, il fallait l'importer directement des pays du Sud. Et des contacts, j'en avais. Avec les meilleurs fournisseurs du Brésil et de la Colombie. Je regarde Grazie, mon homme à tout faire avant d'écraser la cigarette dans le cendrier.

"Au travail."
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